Il y a parfois ce sentiment que c’est trop petit. Cette ville, cet emploi, cette vie. Alors qu’au début tout est beau, les ambitions sont intactes, les découvertes journalières et les rencontres comptent. Mais que se passe t’il ensuite? Une fois l’excitation retombée? Les murs sont trop proches et le salon a rétrécit. L’amour dure trois ans, et après? Un éternel recommencement. Car se rendre compte de cela, c’est déjà accepter sa condition. Insatisfait, toujours à la recherche du nouveau. C’est le dilemme de notre génération, non, nous ne pouvons pas nous acheter une maison, alors a quoi bon rester où l'on est? De part et d’autre de la planète, nous avons “experiencé” le voyage est facile, le premier pas moins. Sauter dans l’inconnu fait peur mais une fois l’inconnu apprivoisé, tout devient familier. Il faut surtout essayer, sortir de sa coquille, faire l’effort au risque de tomber par terre. Si cette pandémie nous aura appris quelque chose c’est qu’il ne faut pas attendre pour faire les choses et vivre ses rêves.
Sometimes there is this feeling that it's too small. This city, this job, this life. While at the beginning everything is beautiful, the ambitions are intact, the discoveries are daily and the meetings count. But what happens next? After the excitement subsides? The walls are too close and the living room has shrunk. Love lasts three years, what's next? An eternal restart. Because realizing this is already accepting your condition. Dissatisfied, always looking for something new. This is our generation's dilemma, no we can't buy ourselves a house, so what's the point of staying where we are? On both sides of the planet, we have “experienced”. The journey is easy, the first step isn’t. Jumping into the unknown is scary, but once the unknown is tamed, everything becomes familiar. Above all, you have to try, get out of your shell, make the effort at the risk of falling to the ground. If this pandemic has taught us anything, it's that we shouldn't wait to do things and live our dreams.